La cuisine algérienne, dans laquelle on retrouvé souvent les viandes, le poisson et les légumes, est riche et variée. Chaque région est connue pour ses spécialités culinaires. Oran est réputée par sa soupe, appelé communément « Hrira ». Elle est différente de la « Hrira marocaine ». Elle est plus légère et très riche en goût. Elle diffère de la chorba ou bien du frik qu’on retrouve dans le Centre et l’Est du pays, par l’apport des épices qui relèvent son goût. Mais il n’y a pas que la soupe, à Oran, On peut aussi déguster des mets exceptionnels composés souvent de viandes et de plusieurs autres ingrédients. Cela va du tadjine des Olives, à celui des Haricots Verts. Désormais, plusieurs restaurants ayant pour spécialité des plats maisons ont ouvert dans différents quartiers de la ville. Il existe surtout un, du coté du lycée Lotfi, connu pour ses succulents M’faouer et son M’hamer. Le Cappuccino ouvre spécialement le vendredi pour proposer à ses clients le fameux plat du vendredi, à savoir le couscous garni de viande. On peut également citer Bakhchi du côté de Akid Lotfi réputé pour ses tadjines marocains, surtout celui de gigot garni de pruneaux. Du côté des Castors, on trouve un spécialiste de Hrira et Boureks, Si on veut déguster un bon méchoui, il existe du coté de Saint Eugène et du centre-ville, de nombreux de restaurants, qui proposent ce genre de mets. N’oublions pas aussi le melfoul (des grillades de foie enrobée de gras) dont certains en raffolent. Vous serez bien servi du côté de Gambetta. Alors que si vous voulez vous offrir des sucreries, comme la Pastilla, il n’y a pas mieux que d’aller faire un tour du cté des restaurants du centre-ville. Et si vous êtes de passage dans la ville, y ‘a pas mieux qu’une tasse de thé avec des beignets bien chauds du côté de place d’armes, et si vous n’aimez pas les fritures vous pouvez vous offrir une chamia bien sucrée faite de miel et d’amandes grillées. Il est certain que sur le plan culinaire, vous ne serez pas déçu à Oran. C’est une ville ou on aime bien manger et où les traditions cullinaires sont jalousement gardées. N’oublions pas de citer également la fameuse Karantika proposée un peu partout à travers la ville, dont l’apparition remonterait, selon des récits à la période de l’occupation espagnole de la ville.